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dimanche 23 décembre 2012

TREK POON HILL-POKHARA


Il nous fallait en allant au Népal découvrir d’un peu plus près les montagnes Himalayennes. Nous avons choisit un petit trek de 5 jours destination le POON HILL.

Dès notre point de départ le décor commence à nous émerveiller. Le premier jour c’est « relax » comme nous explique notre guide.  Sur la route des randonnées une multitude d’hôtels se succèdent offrant aux trekkeurs un repas chaud et un lit pour reprendre des forces.

Ce premier soir c’est musique et danse avec les guides et quelques touristes. C’est de nouveau l’occasion d’entendre les rythmes et les voix  Népalaises. Les autres nuits nous ferons moins les malins et irons nous coucher plus tôt !

Les nuits sont fraîches mais le soleil nous réchauffe gentiment toute la journée. Elles commencent généralement à 7h30 avec un bon petit déjeuner afin d’affronter la marche. Nous partageons les chemins avec les buffles, mules et chevaux. 


La phrase « chargé comme une mule » prend ici tout son sens. Elles transportent les provisions de nourriture pour tous ces trekkeurs affamés. Mais les plus impressionnants pour nous sont les porteurs. Sur leurs dos jusqu’à parfois deux sacs de randonneurs ou des provisions en énorme quantité. Nous nous sentons bien faible d’avoir du mal avec nos petits sacs…  

Pour être honnête les deuxième et troisième jours sont un peu plus difficiles ! Nous montons et descendons des milliers de marches par jour ce qui entrainent des courbatures pour les jours à venir.
C’est vers 5h du mat’ que nous partons découvrir le spectacle du Poon Hill à 3200m d’altitude. Les trekkeurs se sont donnés rendez-vous dans la fraicheur matinale pour le lever du soleil. Une heure de marche avec les lampes torches pour éclairer le chemin. C’est un réveil plutôt brutal pour notre corps mais la ligne d’horizon orangée tranchant avec la nuit et ces étoiles fait oublier le manque de souffle.
Nous sommes aux premières loges pour contempler ce que la nature peut offrir sans rien demander en retour. Nous contemplons donc, mal réveillés, mais avec le sentiment d’être chanceux et d’avoir eu raison de faire cette randonnée. L’horizon se rougit petite à petit jusqu’à ce que le soleil illumine l’ensemble des montagnes. Ca donne envie d’applaudir…


Durant ces cinq jours nous traversons des petits villages, admirons la géométrie des rizières, dressons l’oreille pour entendre le bruit des cascades, observons les singes sautant dans les arbres avoisinant et contemplons les jeux de couleurs que nous offrent le soleil et les montagnes.






La descente se montre rude pour les genoux et les bâtons ne sont pas de trop. Nous avons rencontré beaucoup de trekkeurs et quasi tout le monde à la même sensation. Heureux d’avoir fait la randonnée mais aussi très content que cela se termine !

Le retour à Pokhara sera notre temps de repos. Petit massage ayurvédique tant imaginé pendant le trek : un vrai régal sauf pour les mollets encore en colère après ces cinq jours !

Un rêve de gamin : voler dans les airs ! En prenant notre courage à deux mains nous nous lançons dans l’exercice du parapente. Quelques explications en anglais avec la principale « run and don’t stop » afin d’éviter de transformer notre vol en chute ! La pression monte quand il faut attendre un vent assez fort pour partir. Le top est donné « run », on prend nos jambes à notre cou et c’est le grand saut ! Le sol se dérobe et le rêve prend forme. Une vue imprenable sur le lac, quelques frayeurs lors de virages. Ca y est on l’a fait !

samedi 15 décembre 2012

CHITWAN (parc national)


Des maisons de terre, des bananiers, des éléphants sur la route, la jungle et la rivière offrent un nouveau décor. Loin des tumultes de Katmandou, les motos sont remplacées par des calèches : Nous sommes à Chitwan.

















Une marche dans le village avec ce doux soleil fait apprécier le rythme d’une découverte tranquille.
De la musique parvient à nos oreilles et nous entraine jusqu’à une cérémonie. Une troupe de musiciens népalais donne le rythme aux invités qui dansent volontiers pour célébrer ce mariage. Une invitation nous permet de partager ce moment. Le tikka rouge sur le front, nous pouvons prendre part. Pour nous donner le temps d’apprécier, une assiette nous est tendue et nous nous dirigeons près du lieu de danse. Beaucoup de sourires, de « Namasté » et pour finir une invitation à danser que nous acceptons avec plaisir. Nous sommes loin d’avoir autant qu’eux  le rythme dans la peau mais c’est un vrai moment de partage.






Au petit matin, la rivière est encore dans la brume et le soleil orangé se lève doucement. Une atmosphère difficile à décrire mais tellement apaisante.
Bercés par le courant, notre barque glisse sans bruit au travers de la jungle. Seul le bruit des oiseaux accompagne cette descente hors du temps.





C’est à dos d’éléphants que l’on s’enfonce plus profondément dans cette jungle à la recherche d’animaux sauvages. C’est un jeu prenant de les chercher même si peu d’entres eux se laissent apercevoir. Cerfs, rhinos et paons mais pas de tigres LC’est dans un centre de protection des animaux qu’un bébé rhino se laisse approcher de près J


Chitwan fut notre premier pas dans de la nature népalaise, avant le grand saut vers les montagnes Himalayennes…

vendredi 14 décembre 2012

KATMANDOU


L’arrivée se fait de nuit. Notre taxi aurait pu se transformer en 4x4 tellement nous sommes secoués. Ce ne sont plus des nids de poules mais bien des nids d’autruches ! Avons-nous choisit un hôtel hors de la ville ? Le doute s’installe lors de ce trajet quasi dans le noir, sans feux de circulation.

Nous sommes réveillés de bonne heure par le soleil et les bruits environnants. Ca grouille dehors !  Nous sommes bien au cœur de Katmandou dans le quartier du Thamel.

La poussière se mêle aux bruits des motos, les piétons tentent de s’imposer face à une circulation anarchique. Mais tout le monde semble trouver sa place dans ce capharnaüm grandeur nature. Nous sommes plus étonnés qu’effrayés. Rapidement la gentillesse et les sourires des népalais donnent une teinte chaleureuse à nos balades. 

Un marché immense se dresse devant nous et défile dans les ruelles colorés par des textiles en tout genre. Ces ruelles étroites et bondées de monde cachent souvent des temples bouddhistes et hindouistes ornés de colliers d’œillets d’Inde.

















Sur le chemin du « Monkey Temple » les ordures jonchent la rivière comme si elles faisaient parties du décor. Une vache sans vie y gît aussi. Une chose est sûre, nous sommes loin de l’élaboration d’un éco quartier ! Ce temple  nous fait approcher de près des centaines de singes en liberté. Prudence lorsque qu’ils se mettent à crier et à sauter partout. Hélène devra vaincre ses peurs pour poursuivre la visite ! C’est tout en haut que nous contemplons un beau coucher de soleil et une vue panoramique sur Katmandou.




















Pour notre grand bonheur les népalais sont de bons cuisiniers. Quelques plats typiques : Dal bhat : soupe de lentilles, riz et petits légumes et les momos : des sortes de raviolis à la viande ou aux légumes. Mais nous nous régalons aussi entre les plats indiens, les lassis, les pâtes…

Katmandou l’une des villes des « 3 K » a du bien changer depuis les années soixante. Des centaines d’agences de tourismes ont poussé telles des « champignons » mais le charme opère. C’est un 1er contact avec le Népal qui nous laisse « planer » sur le reste de notre voyage. 

jeudi 6 décembre 2012

XI'AN


Xi’an ville connue principalement pour ses milliers soldats de terre cuite découverts en 1974. Ces soldats dateraient de 210 avant JC et auraient été construites pour le premier empereur de Chine. Un vrai travail de titan lorsqu’on s’aperçoit que chaque soldat est différent. 


Le travail de reconstruction est également très délicat et demande probablement une patience infinie : les soldats sont retrouvés en morceaux et recollés pièce par pièce pour être replacés à leur supposée place d’origine. Plus de 40 ans de recherche et le travail est loin d’être terminé !  Ce lieu donne un aperçu de la mégalomanie de cet empereur, c’est immense.

Les derniers jours à Xi’an ont surtout été des jours de repos, balades dans les hutongs, les petits marchés environnants et visites de temples.



Nous partons content de ce petit passage en Chine et filons vers le Népal où un séjour plus nature nous attend…


lundi 26 novembre 2012

PEKIN


Nouvelle destination, nouveaux horizons, nouvelle culture, nous voici en Chine…

Mais à peine arrivés que déjà bloqués ! Nous y avons pourtant cru, mais sur la route pour Pékin demi-tour du bus pour cause de tempête de neige  et retour à la case départ… 3 jours d’attente à la ville frontière d’Erlian en Chine. Ca va on a 1 an de vacances !

Arrivés à Pékin, nous séjournons dans une auberge située dans un Hutong. Nous sommes donc entourés de petites maisons de briques grises, de rues  étroites, de petits commerçants, de vieux vélos à remorque, de joueurs de Majhong... Nous découvrons le Pékin d’antan contrastant avec les grands centres commerciaux, boutiques de luxes et  écrans géants à seulement 5 minutes à pied.

Les premiers jours s’enchainent rapidement.  Baskets aux pieds et appareil photos prêt à dégainer, les sites défilent comme une envie de tout voir : La cité interdite, la place Tiananmen, le temple du ciel… 




Nos longues marches quotidiennes nous ont convaincus de louer un vélo pour rejoindre le palais d’été. Mauvaise estimation, Pékin est plus grand que prévu : 4h30 de vélo aller-retour nous attendent ! (et de belles courbatures le lendemain !). Mais ici une voie entière nous est réservée, voie que nous partageons avec les tuc-tuc et scooters électriques. Pas de bruit de pétrolettes ou autres engins hérissants, tous les 2 roues sont électriques. Mais ils se rattrapent sur le klaxon. Le tuc-tuc devient tut-tut !!!!




La ville à beau être grande les policiers et les gardes militaires sont nombreux. Pour les chinois les contrôles de papiers et les fouilles sont constants. Nous échappons à cela mais à l’auberge pour avoir internet limité, le passeport est obligatoire. Et oui, pas de blog (ce qui explique sa non mise à jour) ainsi que de multiples pages web inaccessibles. Côtés dérangeants pour nous peu habitués à cette atmosphère. Notons aussi que Mao est encore très vénéré. A l’entrée de la cité interdite, pas de portraits des anciennes dynasties mais bien celui de l’ancien chef d’état. Nombre d’objets touristiques ou de décoration sont à son effigie.

Ce que nous aimons particulièrement c’est se perdre dans les rues histoire de se faire surprendre… Bingo ! Musique à fond, les femmes d’environs 50-60 ans se rassemblent pour une danse tonique quotidienne dans les parcs ou les rues de la ville. Elles ont la pêche et la souplesse !
Pour ceux ou celles qui n’ont pas le rythme dans la peau, les jeux pour enfants sont remplacés par des espaces de remise en forme (pédalo, steppeurs…). Le culte du « bien-être psycho-corporel » n’est donc pas un mythe (allez un peu de psychomot’) …

Après les découvertes musicales et artistiques passons à la découverte culinaire : Une entrée par une grande porte, des lanternes rouges tout le long, les fumées des plats en préparation, des senteurs plus ou moins appétissantes, des couleurs et encore des couleurs font le charme du marché de nuit. Nous y flânons puis nous nous laissons tenter avec ou sans succès à quelques stands de nourritures. Pour les plus curieux il y a des brochettes d’insectes vivants…Pour nous ca sera pour plus tard !




Nous avons mis du temps à apprécier la nourriture chinoise. Les plats en sauce sucré, les œufs à toutes les sauces… ont presque eu raison de notre envie de découverte. Mais ne baissant pas les bras nous avons fini par trouver notre bonheur dans des « cantines » chinoises où riz sauté, porc pané et crevettes nous ont régalés.




Nous ne pouvions quitter les alentours de Pékin sans aller voir la fameuse, la combative et grandiose Muraille de Chine ! Nous choisissons Mutianyu. Quelque peu  excité à l’idée de gravir ses marches posées il y a plus de 2000 ans, nous nous essoufflons finalement en 5 minutes ! Les montées sont rudes et la hauteur des marches irrégulières mais le décor est grandiose. La muraille serpente sans fin sur la montagne qui a revêtu son habit d’automne. Beau spectacle que ce « Great Wall » si convoité. Pour récompenser nos petites jambes courbaturées  la descente se fera en toboggan sur une luge à frein. Oui un peu étrange mais bien amusant !






Après une semaine bien chargée nous partons pour Xi’an et ses soldats de terre cuite.

dimanche 25 novembre 2012

KARAKOROUM


Karakorum est l’ancienne capitale Mongole, située à environ 350km d’Oulan Bator. Pour autant il ne faut pas croire que c’est une grande ville. C’est un village d’environ 8 000 habitants où il n’y a quasiment que des petites maisons en bois et quelques yourtes (ou « ger » en mongole).



Nous avons séjourné dans une yourte tenue par une famille à l’extrémité du village. Nous avons ainsi vue sur la steppe. C’est  vraiment agréable de se sentir quasi seul au monde (si on omet  les 8 000 habitants du village juste derrière nous !...). Le confort essentiel de la yourte est là. Trois lits, une table basse pour manger et l’inévitable poêle avec sa caisse de bois.






L’autre yourte est réservée à la famille où vivent le grand père, la maman (enceinte), ses  deux petites filles et son jeune garçon d’environ 12 ans. Ce dernier s’occupe de tout, coupe du bois, amène les plats, allume le feu le matin… et pour son âge son anglais est impressionnant.

Dans ce village, nous découvrons le monastère Erdene Zuu. Nous y sommes allés avec un magnifique ciel bleu et une température plus que clémente ! Nous pouvons juste porter le tee-shirt manche longue ! Ca fait longtemps. De loin nous ne voyons que ses grands remparts blancs qui le protègent du monde extérieur. Une fois entrée, nous découvrons les multiples édifices construits à différentes périodes dont certains sont encore utilisés par les moines. Le calme bouddhiste se fait sentir à chaque pas.


Après un bon repas (avec écoute de karaoké mongol, le sport quasi national !), des jeunes nous invitent à jouer au basket. Nous jouons sur un terrain de terre avec un arceau rouillé d’une hauteur d’environ 2m. Mais le plaisir est là. Hélène se rappelle sa jeunesse de basketteuse. Nous sortirons donc invaincu après deux matchs.

Le soir venu, une tempête de neige commence à pointer le bout de son nez et s’installe durablement jusqu’au matin. La nuit fut très froide malgré le feu que nous avons essayés d’alimenter le plus longtemps possible. Une yourte sans feu au 1er novembre, nous vous assurons qu’il y fait très froid.
Au réveil la surprise est de taille. La neige à recouvert les étendues arides. Finis la terre et les touffes d’herbes jaunes, nous ne voyons plus que du blanc et nous ne retrouvons plus notre chaleur de la veille. Le froid s’immisce en nous avec une facilité déconcertante. Il ne comprend pas les vertus chauffantes de nos cagoule, bonnet, gants, vêtements techniques...Notre balade à cheval est annulée:(










Le trajet de retour en bus pour Oulan Bator fût difficile. Nous ne savons pas quel problème mécanique il y avait mais au bout  de 3h, le chauffeur jette l’éponge et appelle des mini bus en secours...Nous sommes 14 dans le notre, on vous laisse imaginer la place que nous avons pour environ 8 heures de trajet !

Mais, à l’arrivée, le plaisir immense d’une douche chaude (pas de douche dans la yourte…) n’est que décuplé. La nuit bien au chaud dans un canapé convertible est elle aussi plus que luxueuse à nos yeux.

Au lac Baïkal nous nous demandions quel spectacle cela devait être en plein hiver. Maintenant nous nous demandons surtout quel froid cela doit être. Nous commençons à prendre conscience qu’il est temps pour nous de retrouver des températures plus clémentes ! Une chose est sûr, la Mongolie en début d’hiver, soyez équipés !

samedi 24 novembre 2012

PARC NATIONAL DE TERELJ


L’envie de découvrir la nature environnante se fait sentir. Nous décidons de partir au parc national de Terelj. Il se situe à seulement 80 kms d’Oulan Bator mais d’après les oui dires, cet endroit suffit à se ressourcer!

Notre point de repère pour passer la nuit : un rocher en forme de tortue où doit se trouver un village de yourtes. C’est ici que nous rencontrons Charles et Adeline. La nuit tombe, notre mongole laisse à désirer mais nous trouvons assez facilement un endroit où dormir. Le langage des signes restent universel ! Nous découvrons ce dont nous avions tant entendu parler : les yourtes de Mongolie … Nous nous y sentons tout de suite bien. Le feu de notre petit poêle réchauffe rapidement la yourte qui devient très vite un endroit douillet et plutôt confortable…  

















Après une petite collation, nous commençons à rejoindre Morphée. Etonnement, il n’est que 20h30 !
Le froid fait tout de même son apparition au petit matin lorsque le feu s’est éteint, mais prévoyant nous avions installé bonnet, chaussettes, duvets, voire écharpe tout près de nous pour pallier à ce petit désagrément !

De pied ferme car bien reposé, nous partons découvrir un monastère perché en haut des collines… Une belle marche nous fait découvrir le décore qui nous entoure et le calme retrouver de cette belle nature nous fait apprécier ce moment. Avant  d’arriver au monastère nous nous essoufflons sur une petite centaine de marches et  découvrons un précepte bouddhiste à chacune d’entres-elles. Après la traversée d’un pont en bois suspendu (un peu à la Indiana Jones) nous y sommes. Un lieu paisible dédier à ce jour à la méditation où nous prenons le temps de nous imprégner de cette atmosphère.




Nous découvrons également les joies de la nourriture mongole : le mouton fait son entrée mais c’est le début de l’aventure et nous mangeons avec envie !
Dans l’après-midi nous rejoignons  le village de Terelj pour y passer la nuit. Une marche de 2h30 sera l’occasion d’en découvrir encore plus sur ce beau décor.


Trouver notre petit nid douillet pour la nuit a été plus difficile (nous sommes hors saison touristique), il a fallut un peu de patience. Nous sommes hébergés dans une maisonnette chez une charmante dame. Nous passons la soirée à essayer de se faire comprendre à l’aide de nos petits dicos. Le thé salé au lait fait aussi son apparition, nous en sommes pour le coup un peu moins friands ! Le  sol de la maison se transforme en un grand lit plutôt confortable. Emmitouflée dans nos duvets, elle apprécie de nous faire découvrir quelques émissions mongoles avant de s’endormir.


Un très beau paysage, une  chouette rencontre et des moments chaleureux, nous ont ravis pour cette première visite hors de la grande ville…




dimanche 4 novembre 2012

OULAN BATOR


Notre arrivée en Mongolie se fait en bus. Après environ 13h de route, une roue crevée, nous voilà à Oulan Bator capitale de la Mongolie. Nous avions entendu dire que c’est la ville la plus froide du monde, une des plus polluées, une ville moche. Alors dans l’ordre :

Froide ? Nous avons eu sans doute de la chance car en journée nous avons eu des températures jusqu’à 13 degrés (mine de rien c’est beaucoup pour nous !!!) avec beau ciel bleu. Mais vers la fin de notre séjour, elle nous a montré son vrai côté !! Et oui c’est plus que froid !

 Polluée ? C’est peu dire ! Il y a constamment un halo de pollution et de poussière. Parfois, ils font brûler de l’herbes, des déchets en plein de cœur de ville ce qui s’ajoute à la pollution des gros 4X4 !! Le masque anti-pollution serait de rigueur !

 Moche ? Oulan Bator serait un assez bon synonyme ! Elle est en travaux dans tous les sens, des immeubles délabrés mêlés à des tours qui auraient leur place au panthéon de la Défense ! Les trottoirs sont des chemins de terre semés d’embuches ou des pavés avec parfois de bons trous...Bref on ne marche pas en sifflotant et regardant le ciel !

En arrivant en Mongolie nous pensions être dans un endroit calme, zen, de respect…Bref une ville bouddhiste comme dans nos rêves ! Ce n’est pas pour cette fois. Le plus marquant est la conduite en voiture. Une seule règle : piéton gare à tes fesses j’ai tout le temps la priorité sur toi ! Le feu à beau être au vert pour les piétons, une voiture passera quand même avec comme seul attention pour toi un bon coup de klaxonne. Ah Oulan Bator et le klaxon ! Un vrai concerto qui se répend dans une harmonie certaine, mais hélas nous ne la comprenons pas.

Les mongoles ont l’air d’avoir un bon penchant pour l’alcool. La vodka « Chinggis » semble être une boisson forte appréciée.


Nous avons quand même profité de côtés agréables de cette ville. Un spectacle de danses et de chants mongols. Des chants impressionnants où juste un déplacement de la lèvre donne un son à l’opposé, des douces mélodies de Morin khuur (instrument à deux cordes mongol) et tout ça dans un décor haut en couleur.

La grande place Suhbaatar présente sa statue du chef Gengis Khan assis sur son trône. Gengis Khan est un chef du XIIIème siècle vénéré par les Mongols. Ils sont très fiers de l’empire immense qu’il a pu construire.



Un cours de yoga à 9h30 d’une durée deux heures qui donnera des courbatures pour toute la journée.

Un sauna nudiste, bain chaud, bain glacé, gommage de peau (enfin ça pour Hélène. Ludo es un hombre !!).

Le marché noir, c’est comme les puces de Paris. Nous y avons acheté nos chaussettes en Yak made in Mongolia ! Avec ça le froid ne gagne pas nos petits petons ! C’est un endroit assez grand, les allées sont étroites pour entasser un maximum (ils sont fort dans ce domaine) mais cela fait une ballade agréable.

Et bien sûr un petit tour au musée national Mongol afin de nous imprégner de l’histoire de ce pays !!! (ouf… traduction en Anglais !) Et bien d’autres choses…

Nous avons séjourné avec Solène et Adriano dans leur appartement. Quel bonheur se fût de pouvoir se reposer plusieurs jours sans faire grand-chose. Nous avons réveillés notre tradition de l’apéro avec vin ou bière, pâté ou sorte de saucisson. Ca fait du bien d’être chez soi ! 

Ce qui nous restera d’Oulan Bator c’est, certes,  beaucoup de poussières mais aussi le plaisir retrouver de la pause.


mardi 30 octobre 2012

Perle de gentillesse


Certains bouriates ont le cœur sur la main. Nous avons pu rencontrer 3 perles de gentillesse à 6h du matin à Oulan Oude avec une température de -9°. Mais cette rencontre ce mérite. Nous avons donc fait notre chemin de croix pour y arriver.

Une arrivée avec le transsibérien à 5h du matin pour prendre le bus à 7h30 direction Oulan Bator en Mongolie. Après environ une heure de recherche, un fond d’eau de bouteille se transformant en glaçe, le nez et les mains gelées par le froid un bouriate nous accoste. Hélène a été plus que surprise. Imaginez un film d’horreur des années 80, le gros plan sur une femme qui crie en voyant l’assassin et vous aurez la réaction d’Hélène.

Il s’appelle Sacha. Il a sa canette de bière à la main, sent un peu l’alcool, les dents devant en métal mais il veut nous aider. Nous comprendrons quelques instants plus tard que c’est notre première perle de gentillesse.Il ne parle pas anglais et nous toujours pas russe. Une belle et grande incompréhension règne dans cette rue gelée. Après un peu de méfiance de notre côté, le mot magique est lancé : « coffee ». Nous le suivons sans savoir trop où il va. On arrive dans un hôtel où il demande à la réception des cafés chaud pour nous.

A ce moment nous rencontrons nos deux autres perles de gentillesses : Yelena (Hélène) et une autre dont nous ne nous rappelons plus du nom…Le froid a gelée des connections de notre mémoire ! Elles nous offrent café, thé, à manger…Elles aussi prennent le bus pour la Mongolie. Yelena parle un peu anglais, elle devient notre interprète !

Nous restons une bonne demi-heure au chaud. C’est fou comment une sensation de chaleur peut faire du bien ! Un plaisir simple. Nous n’avions pas vu Sacha qui était parti, mais il revient avec une petite peluche pour Hélène et des truffes de France (excellentes en plus). Nous nous sentons petits, gênés d’accepter ce cadeau qui a du lui coûter assez cher alors qu’il n’a sans doute pas grand-chose.
Nous lui offrons une petite tour Eiffel en porte clé (merci Rosine et Benoît). Sur le chemin du bus, nous verrons son regard posé sur le porte-clés, un regard plein de joie. La contemplation de ce bonheur fait oublier le froid pour quelques instants. Au moment de monter dans le bus, il nous sert dans ses bras. Dommage que nous ne pouvions pas parler russe.

Une belle rencontre d’environ deux heures, pas de paysage mais juste le cœur sur la main.



dimanche 28 octobre 2012

LAC BAIKAL





La route est enneigée, verglacée et la visibilité limitée mais rien n’empêchera notre chauffeur de nous amener à bon port. Après 5h de minibus, le majestueux est là. Nous contemplons déjà les bords du lac Baïkal avant de prendre le ferry pour arriver sur l’ile d’Olkhon.







Plus de route bitumée, plus de circulation, plus de klaxon mais la découverte d’un petit village : Khoujir, où nous passerons 3 nuits chez Nikita, une auberge connue de l’île (merci Louise pour l’info).

Rapidement nous posons nos affaires pour se balader et découvrir les alentours. Le village est calme, nous marchons paisiblement vers le lac. Très vite les chiens nous rejoignent. Grosse appréhension dans un premier temps pour moi mais ils deviennent nos compagnons de marche, nous faisant découvrir l’environnement (au grand bonheur de Ludo !!!).

Nous décidons de partir pour une petite excursion avec un couple de français rencontré la veille, pour découvrir  le cap XOBOI (prononcé « roboï »). A ce pic de l’île nous voyons l’immensité du lac. Comme si nous contemplions une mer d’un bleu à faire pâlir beaucoup d’entre elles. Comment ce lac peut-il geler complètement au point que des voitures, camions puissent en faire la traversée? Nous imaginons quel spectacle cela doit être, peut être pour un autre voyage…
Au fur et à mesure de l’excursion, divers paysages se présentent à nous : forêt, plage… agrémenté de neige, soleil… Même en étant amateurs les photos parlent d’elles-mêmes, c’est vraiment beau. Le froid s’est par contre invité, environ -10° ressenti à cause du vent.  Journée fatigante  mais magnifique…




















Le soir c’est petit tour au « Banya » (sauna), quelques verres de vodka et discussion avec les personnes présentent à l’auberge (beaucoup de français ces 3 soirs). Chacun évoque son voyage, les endroits à ne pas manquer… On y mange également super bien, le poisson est excellent !
Un soir Ludo et d’autres de l’auberge sont invités à jouer au foot avec les enfants du village. Le lieu de la rencontre sera au sein de l’école. Le moins que l’on puisse dire c’est que les jeunes n’hésitent pas, les contacts sont robustes!!!

Le Baïkal reste pour nous un endroit magnifique et une belle découverte. Essayez vous serez conquis !






lundi 22 octobre 2012

IRKOUTSK


Ir quoi ? Irkoutsk, rien qu’à essayer de l’écrire ou de le lire on sait que c’est une ville qui va nous changer. Mais déjà il faut trouver notre auberge pour se reposer. Nous avions notés les indications pour cela, et même l’arrêt du tram en russe. Nous le montrons au contrôleur afin qu’il nous dise quand descendre. Nous descendons  à son indication.
Soit il s’est trompé, soit nous avons mal écrit soit les deux. Une chose est sûre à 19h sous la neige  nous sommes totalement perdus ! Au bout de 20 minutes nous finissons par trouver un taxi qui essayera de nous arnaquer en demandant un prix exorbitant (500 roubles, environ 12 euros) pour 5min de taxi. Nous le descendrons à 300.






L’auberge est au bout d’une ruelle complètement enneigée. Elle là hélas pas du tout le charme de la dernière mais l’avantage c’est que nous sommes seuls pour une chambre de 10 ! Douche chaude à volonté !






Le lendemain nous visitons Irkoutsk. Nous commençons aussi à « parler » ou plutôt à placer quelques mots. Hélène arrive même à commander les billets pour l’ile d’Olkhon à l’aide de son calepin ! Est-ce qu’il y aurait du sang russe dans la famille ?

Nous avons du mal à nous repérer car la ville est grande. Le plan que nous avons est comme toujours en anglais. Malheureusement pour nous le nom des rues est en cyrillique. Je vais arrêter de dire que les russes sont des plaisantins…Notre plan est donc quasi inutile.

Irkoutsk c’est beaucoup de vieilles maisons en bois, pas toujours droites et beaucoup de fenêtres ont leur base directement sur le trottoir.
Il y a aussi les glissades à répétition qui sont là. Avec le froid du verglas s’est formé un peu partout sur les trottoirs. Nous ne manquerons pas de se faire de belles frayeurs mais sans chute.

C’est une ville qui n’a vraiment rien à voir à notre dernière Oulan Oude. Il y a beaucoup plus de monde, c’est vraiment la ville comme on l’entend au sens premier du terme. Nous passerons peu de temps dans cette ville car la nature du lac Baïkal nous attend !!



jeudi 18 octobre 2012

TRANSSIBERIEN


Nous allons enfin prendre le transsibérien. Direction Irkoutsk pour environ 7h de train.


Notre sésame, un billet où la seule chose que l’on comprend c’est un départ écrit à 6h30 du matin. Après une marche de 20 minutes sous le froid du petit matin et la neige qui tombe, nous sommes heureux d’arriver au guichet de la gare pour demander où prendre le train. On entend « Moscow time ». Deux mots qui ont leur importance : 2h30 pour chacun d’entres eux. L’heure de départ est en effet l’heure de Moscou soit 5 h de décalage ! Il part donc à 11h30…Toujours aussi plaisantin ces russes…Et dire qu’on ne comprenait pas pourquoi l’horloge de la gare avait 5h de retard…

L’heure, la vraie, arrive enfin. On entend se rapprocher le son du transsibérien. Les gens sur le quai tournent la tête, sous les flocons de neige on le voit s’arrêter. Nous avions imaginé beaucoup de choses dessus, dont une : prévoir un duvet pour ne pas avoir froid. Kenini ou Niet comme on dit en russe. Première puce à l’oreille des jeunes descendent en short et tee-shirt. Pour rappel, nous sommes le 14 octobre 11h15 du matin à Oulan Oude en pleine Sibérie. En plus d’être plaisantins seraient-ils fous ? Et non, un pas dans le transsibérien suffit pour comprendre. : Chaleur tu es là !!!

Dans notre wagon, il y a d’un côté les couchettes sur deux niveaux et de l’autre les sièges une place face à face. Pour environ 650 roubles (environ 16 euros) pour 7h de train c’est sur les sièges que nous seront assis… Evidemment ils n’allaient pas être rembourrés…Ils sont bien durs !!

Le transsibérien démarre, nous avons hâte de voir les paysages enneigés défilés. Nous découvrons des  villages de maisons en bois avec les rebords des fenêtres toujours très colorées, la taïga, des gares sans abris (et oui on attend à la dur), des cours d’eau et bien entendu l’immense lac Baïkal.
















Après repas (pain, vache kiri russe, une sorte de saucisse et des œufs dur), sieste, contemplation du paysage nous arrivons enfin à Irkoutsk toujours sous des flocons de neige. C’est le charme de la Sibérie. Nous chargeons nos deux sacs à dos et direction notre auberge…






dimanche 14 octobre 2012

OULAN OUDE


                

Après 6 heures d’avion notre récompense est bien là. Derrière le hublot la Sibérie s’est couverte de son manteau de neige. Le soleil est tout juste levé. Beau spectacle et l’envie de descendre de l’avion se fait sentir.

Première sensation à l’aéroport, c’est calme, petit et surtout enneigée !! Le dépaysement que nous n’avions pas eu à Moscou, nous l’avons tout de suite ici, avec ces grandes étendues de neige sans construction. Un quasi désert blanc. La population est aussi beaucoup plus typée, on se rapproche doucement de la Mongolie.

 Après l’attente d’un bus que nous ne trouverons pas, nous prenons le taxi direction notre auberge de jeunesse. La gentillesse des russes est toujours présente. Le taxi cherche l’auberge et ne nous laissera que lorsqu’il l’aura trouvée. Comme point de repère : La tête de Lénine (monument principale de cette petite ville). 

Arrivée à bon port, nous sommes accueillis par un homme en peignoir : C’est Denis, le big Lebowsky russe, le duc ! Ici c’est cool, sans prise de tête et super chaleureux. Tout de suite nous nous sentons bien. Après quelques heures de récupération nous nous baladons dans la ville. Oulan Oudé c’est une petite ville-étape pour se rendre en Mongolie ou au lac Baïkal. Nous apprécions donc le calme qui y règne.

Fini les restos, pendant ces deux jours nous décidons de faire la cuisine à l’auberge. C’est l’occasion de papoter avec d’autres voyageurs et de peaufiner notre anglais !! L’ambiance y est tellement bonne qu’on nous propose de sortir dans un lieu connu de la ville : LE CHEGUEVARA. Concert d’un  groupe local connu ici, piste de danse et bières russes ! Soirée très sympathique…

Le lendemain ça sera repos, un peu de guitare, d'ordi et une courte nuit pour prendre le transsibérien direction IRKOUTSK...