L’arrivée à La Paz est assez surprenante pour nous. Il doit
être 6h du matin et c’est la sortie des bars. Sur le chemin de l’hôtel on
aperçoit beaucoup d’hommes saoul et en sang. Les rues sentent l’urine. La
première approche ne fait pas rêver !
Mais au fur et à mesure cette apparente tension disparaît
pour laisser place au charme de la découverte. La Paz est un peu comme un
marché ambulant. Partout sur les trottoirs il y a des vendeurs de biscuits,
vêtements, des cireurs de chaussures…Ces derniers sont très nombreux mais la
grande majorité se cache le visage pour ne pas que les gens les reconnaissent. C’est
un métier qui fait honte ici. Ils sont donc souvent avec capuche, casquette et
cagoule.
La ville est entourée de montagnes malgré sont altitude de 3600m qui lui vaut le titre de capital la plus haute du monde. Les flans des montagnes ne sont pas recouverts de neige mais d’habitations. C’est impressionnant à voir. Qui dit montagne, dit pente…Vous l’aurez compris La Paz n’a quasiment pas une rue plate. C’est un vrai sport d’y marcher !
N’oublions pas les fameux zèbres ! Ils sont ici pour faire la circulation et obliger les chauffeurs à respecter les feux… C’est un peu fou mais ça marche !!
Nous n’avons pas encore parlé des "cholitas". Elles portent l’habit
traditionnel. Ce sont des femmes indigènes, des « Aymara » (peuple qui vit sur les hauts plateaux andins). Un chapeau
typique bolivien (style chapeau melon), une grande jupe avec dessous 7 jupons !,
un gilet, des ballerines et de longues nattes. Elles sont imposantes de par
leur stature mais aussi pour ce qu’elles dégagent. Sur les marchés nous ne
voyons qu’elles. Elles n’hésitent pas à porter des sacs que bien des personnes
se feraient un lumbago à soulever !
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