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mardi 30 octobre 2012

Perle de gentillesse


Certains bouriates ont le cœur sur la main. Nous avons pu rencontrer 3 perles de gentillesse à 6h du matin à Oulan Oude avec une température de -9°. Mais cette rencontre ce mérite. Nous avons donc fait notre chemin de croix pour y arriver.

Une arrivée avec le transsibérien à 5h du matin pour prendre le bus à 7h30 direction Oulan Bator en Mongolie. Après environ une heure de recherche, un fond d’eau de bouteille se transformant en glaçe, le nez et les mains gelées par le froid un bouriate nous accoste. Hélène a été plus que surprise. Imaginez un film d’horreur des années 80, le gros plan sur une femme qui crie en voyant l’assassin et vous aurez la réaction d’Hélène.

Il s’appelle Sacha. Il a sa canette de bière à la main, sent un peu l’alcool, les dents devant en métal mais il veut nous aider. Nous comprendrons quelques instants plus tard que c’est notre première perle de gentillesse.Il ne parle pas anglais et nous toujours pas russe. Une belle et grande incompréhension règne dans cette rue gelée. Après un peu de méfiance de notre côté, le mot magique est lancé : « coffee ». Nous le suivons sans savoir trop où il va. On arrive dans un hôtel où il demande à la réception des cafés chaud pour nous.

A ce moment nous rencontrons nos deux autres perles de gentillesses : Yelena (Hélène) et une autre dont nous ne nous rappelons plus du nom…Le froid a gelée des connections de notre mémoire ! Elles nous offrent café, thé, à manger…Elles aussi prennent le bus pour la Mongolie. Yelena parle un peu anglais, elle devient notre interprète !

Nous restons une bonne demi-heure au chaud. C’est fou comment une sensation de chaleur peut faire du bien ! Un plaisir simple. Nous n’avions pas vu Sacha qui était parti, mais il revient avec une petite peluche pour Hélène et des truffes de France (excellentes en plus). Nous nous sentons petits, gênés d’accepter ce cadeau qui a du lui coûter assez cher alors qu’il n’a sans doute pas grand-chose.
Nous lui offrons une petite tour Eiffel en porte clé (merci Rosine et Benoît). Sur le chemin du bus, nous verrons son regard posé sur le porte-clés, un regard plein de joie. La contemplation de ce bonheur fait oublier le froid pour quelques instants. Au moment de monter dans le bus, il nous sert dans ses bras. Dommage que nous ne pouvions pas parler russe.

Une belle rencontre d’environ deux heures, pas de paysage mais juste le cœur sur la main.



dimanche 28 octobre 2012

LAC BAIKAL





La route est enneigée, verglacée et la visibilité limitée mais rien n’empêchera notre chauffeur de nous amener à bon port. Après 5h de minibus, le majestueux est là. Nous contemplons déjà les bords du lac Baïkal avant de prendre le ferry pour arriver sur l’ile d’Olkhon.







Plus de route bitumée, plus de circulation, plus de klaxon mais la découverte d’un petit village : Khoujir, où nous passerons 3 nuits chez Nikita, une auberge connue de l’île (merci Louise pour l’info).

Rapidement nous posons nos affaires pour se balader et découvrir les alentours. Le village est calme, nous marchons paisiblement vers le lac. Très vite les chiens nous rejoignent. Grosse appréhension dans un premier temps pour moi mais ils deviennent nos compagnons de marche, nous faisant découvrir l’environnement (au grand bonheur de Ludo !!!).

Nous décidons de partir pour une petite excursion avec un couple de français rencontré la veille, pour découvrir  le cap XOBOI (prononcé « roboï »). A ce pic de l’île nous voyons l’immensité du lac. Comme si nous contemplions une mer d’un bleu à faire pâlir beaucoup d’entre elles. Comment ce lac peut-il geler complètement au point que des voitures, camions puissent en faire la traversée? Nous imaginons quel spectacle cela doit être, peut être pour un autre voyage…
Au fur et à mesure de l’excursion, divers paysages se présentent à nous : forêt, plage… agrémenté de neige, soleil… Même en étant amateurs les photos parlent d’elles-mêmes, c’est vraiment beau. Le froid s’est par contre invité, environ -10° ressenti à cause du vent.  Journée fatigante  mais magnifique…




















Le soir c’est petit tour au « Banya » (sauna), quelques verres de vodka et discussion avec les personnes présentent à l’auberge (beaucoup de français ces 3 soirs). Chacun évoque son voyage, les endroits à ne pas manquer… On y mange également super bien, le poisson est excellent !
Un soir Ludo et d’autres de l’auberge sont invités à jouer au foot avec les enfants du village. Le lieu de la rencontre sera au sein de l’école. Le moins que l’on puisse dire c’est que les jeunes n’hésitent pas, les contacts sont robustes!!!

Le Baïkal reste pour nous un endroit magnifique et une belle découverte. Essayez vous serez conquis !






lundi 22 octobre 2012

IRKOUTSK


Ir quoi ? Irkoutsk, rien qu’à essayer de l’écrire ou de le lire on sait que c’est une ville qui va nous changer. Mais déjà il faut trouver notre auberge pour se reposer. Nous avions notés les indications pour cela, et même l’arrêt du tram en russe. Nous le montrons au contrôleur afin qu’il nous dise quand descendre. Nous descendons  à son indication.
Soit il s’est trompé, soit nous avons mal écrit soit les deux. Une chose est sûre à 19h sous la neige  nous sommes totalement perdus ! Au bout de 20 minutes nous finissons par trouver un taxi qui essayera de nous arnaquer en demandant un prix exorbitant (500 roubles, environ 12 euros) pour 5min de taxi. Nous le descendrons à 300.






L’auberge est au bout d’une ruelle complètement enneigée. Elle là hélas pas du tout le charme de la dernière mais l’avantage c’est que nous sommes seuls pour une chambre de 10 ! Douche chaude à volonté !






Le lendemain nous visitons Irkoutsk. Nous commençons aussi à « parler » ou plutôt à placer quelques mots. Hélène arrive même à commander les billets pour l’ile d’Olkhon à l’aide de son calepin ! Est-ce qu’il y aurait du sang russe dans la famille ?

Nous avons du mal à nous repérer car la ville est grande. Le plan que nous avons est comme toujours en anglais. Malheureusement pour nous le nom des rues est en cyrillique. Je vais arrêter de dire que les russes sont des plaisantins…Notre plan est donc quasi inutile.

Irkoutsk c’est beaucoup de vieilles maisons en bois, pas toujours droites et beaucoup de fenêtres ont leur base directement sur le trottoir.
Il y a aussi les glissades à répétition qui sont là. Avec le froid du verglas s’est formé un peu partout sur les trottoirs. Nous ne manquerons pas de se faire de belles frayeurs mais sans chute.

C’est une ville qui n’a vraiment rien à voir à notre dernière Oulan Oude. Il y a beaucoup plus de monde, c’est vraiment la ville comme on l’entend au sens premier du terme. Nous passerons peu de temps dans cette ville car la nature du lac Baïkal nous attend !!



jeudi 18 octobre 2012

TRANSSIBERIEN


Nous allons enfin prendre le transsibérien. Direction Irkoutsk pour environ 7h de train.


Notre sésame, un billet où la seule chose que l’on comprend c’est un départ écrit à 6h30 du matin. Après une marche de 20 minutes sous le froid du petit matin et la neige qui tombe, nous sommes heureux d’arriver au guichet de la gare pour demander où prendre le train. On entend « Moscow time ». Deux mots qui ont leur importance : 2h30 pour chacun d’entres eux. L’heure de départ est en effet l’heure de Moscou soit 5 h de décalage ! Il part donc à 11h30…Toujours aussi plaisantin ces russes…Et dire qu’on ne comprenait pas pourquoi l’horloge de la gare avait 5h de retard…

L’heure, la vraie, arrive enfin. On entend se rapprocher le son du transsibérien. Les gens sur le quai tournent la tête, sous les flocons de neige on le voit s’arrêter. Nous avions imaginé beaucoup de choses dessus, dont une : prévoir un duvet pour ne pas avoir froid. Kenini ou Niet comme on dit en russe. Première puce à l’oreille des jeunes descendent en short et tee-shirt. Pour rappel, nous sommes le 14 octobre 11h15 du matin à Oulan Oude en pleine Sibérie. En plus d’être plaisantins seraient-ils fous ? Et non, un pas dans le transsibérien suffit pour comprendre. : Chaleur tu es là !!!

Dans notre wagon, il y a d’un côté les couchettes sur deux niveaux et de l’autre les sièges une place face à face. Pour environ 650 roubles (environ 16 euros) pour 7h de train c’est sur les sièges que nous seront assis… Evidemment ils n’allaient pas être rembourrés…Ils sont bien durs !!

Le transsibérien démarre, nous avons hâte de voir les paysages enneigés défilés. Nous découvrons des  villages de maisons en bois avec les rebords des fenêtres toujours très colorées, la taïga, des gares sans abris (et oui on attend à la dur), des cours d’eau et bien entendu l’immense lac Baïkal.
















Après repas (pain, vache kiri russe, une sorte de saucisse et des œufs dur), sieste, contemplation du paysage nous arrivons enfin à Irkoutsk toujours sous des flocons de neige. C’est le charme de la Sibérie. Nous chargeons nos deux sacs à dos et direction notre auberge…






dimanche 14 octobre 2012

OULAN OUDE


                

Après 6 heures d’avion notre récompense est bien là. Derrière le hublot la Sibérie s’est couverte de son manteau de neige. Le soleil est tout juste levé. Beau spectacle et l’envie de descendre de l’avion se fait sentir.

Première sensation à l’aéroport, c’est calme, petit et surtout enneigée !! Le dépaysement que nous n’avions pas eu à Moscou, nous l’avons tout de suite ici, avec ces grandes étendues de neige sans construction. Un quasi désert blanc. La population est aussi beaucoup plus typée, on se rapproche doucement de la Mongolie.

 Après l’attente d’un bus que nous ne trouverons pas, nous prenons le taxi direction notre auberge de jeunesse. La gentillesse des russes est toujours présente. Le taxi cherche l’auberge et ne nous laissera que lorsqu’il l’aura trouvée. Comme point de repère : La tête de Lénine (monument principale de cette petite ville). 

Arrivée à bon port, nous sommes accueillis par un homme en peignoir : C’est Denis, le big Lebowsky russe, le duc ! Ici c’est cool, sans prise de tête et super chaleureux. Tout de suite nous nous sentons bien. Après quelques heures de récupération nous nous baladons dans la ville. Oulan Oudé c’est une petite ville-étape pour se rendre en Mongolie ou au lac Baïkal. Nous apprécions donc le calme qui y règne.

Fini les restos, pendant ces deux jours nous décidons de faire la cuisine à l’auberge. C’est l’occasion de papoter avec d’autres voyageurs et de peaufiner notre anglais !! L’ambiance y est tellement bonne qu’on nous propose de sortir dans un lieu connu de la ville : LE CHEGUEVARA. Concert d’un  groupe local connu ici, piste de danse et bières russes ! Soirée très sympathique…

Le lendemain ça sera repos, un peu de guitare, d'ordi et une courte nuit pour prendre le transsibérien direction IRKOUTSK...

vendredi 12 octobre 2012

MOSCOU




Moscou ville rêvée pour beaucoup,  la place rouge, le Kremlin, les Tsars, le froid, la neige, les chapkas !…Autant de mots qui viennent en tête en entendant le mot Moscou.
Mais la première chose qui frappe en arrivant là bas c’est l’alphabet cyrillique. Et oui, hors mi à l’aéroport où il y a une traduction anglophone, dans le reste de la ville très peu de choses sont traduites. Nous sommes donc obligés d’apprivoiser la langue au bout de notre crayon pour se souvenir des noms des rues (pas facile ce nouveau langage !)

 L’arrivée au métro avec nos sacs et veste sur le dos ont fait vite monter la température de notre corps. Un peu perdu, un gentil Mr descend de son métro pour nous confirmer que nous sommes dans la bonne direction. Le métro part sans lui mais pas son sourire ! Gentil les russes !
Nous arrivons malgré tout sans trop de difficulté à l’auberge. Elle se situe au 3ème étage d’un immeuble limite abandonné. La porte d’entrée est à côté de sac de ciment, planches… Mais finalement bonne surprise c’est plutôt clean à l’intérieur.

Première sortie, premier bus électrique « façon tram », première place rouge…Nos yeux d’enfants sont là, émerveillés par ce spectacle. Un mélange de grandeur, de rouge, de lumière…Nous sommes au milieu de la place rouge. Le voyage commence ! Le pied !
Le froid aussi commence tranquillement à s’installer dans les rues, il reprend sa place pour passer la nuit. La Russie s’installe en nous avec ce froid et cette sensation de Noël avant l’heure…

A Moscou beaucoup de rues sont très larges, souvent deux fois trois voies sans passage piéton. Et on fait comment alors pour traverser ?? En bon parisien que nous sommes, à la première avenue, nous courrons  quand le feu est rouge…Réflexe habituel ! On entend au loin siffler des gendarmes russes, sans doute pour nous dire de ne pas faire ça. Là aussi réflexe on ne s’arrête pas…On découvrira plus tard qu’à chaque avenue il y a un passage souterrain pour traverser. Attention il faut repérer où ils sont situés car très vite nous nous retrouvons à faire un détour d’1 km avant de pouvoir traverser une rue…Des plaisantins ces russes !
Ces passages sont remplis de boutiques en tout genre, bonnets, sous vêtement, maroquinerie …Mais surtout une odeur de plaquette de beurre fondue indiquant que nous sommes tout près d’une boutique à « beignets » en tout genre. Ludo a testé le « steak haché beignet » : sensation étrange, un peu étouffe chrétien !  

Pour notre dernière soirée, nous nous baladons dans la rue « arbat », une rue populaire de la ville. C’est une large et longue rue piétonne.  Petit arrêt dans un resto. Question gastronomie chez les russes c’est petites quantités et prix plutôt élevés. Nous terminons la soirée dans un bar-bus où la bière russe est, à l’inverse, servie en grande quantité et à un prix très raisonnable !! Pendant 15min nous sommes tout seul dans cet endroit. Le guitariste du bar nous interprète un joli « Yestarday » des Beatles. Moment très agréable dans ce décor rempli de posters anciens, de guitares. Une atmosphère hors du temps.




Moscou ville immense que nous n’avons pas eu le temps de beaucoup visiter. Les gens nous paraissent accueillants mais parlant peu  anglais (même pour commander de l’eau dans un restaurant c’était dur…). Nous avons eu du mal à trouver des endroits typiques, nous espérons avoir plus de chance  dans nos prochaines destinations...
Lac Baïkal on arrive, prépare ta plus pure eau douce pour nous !


mercredi 10 octobre 2012

DEPART ou PAS !!!



Moscou attendra...


Nous aurions pu parler de notre voyage comme une "Renaissance" mais pour notre premier jour ce mot a prit une tout autre tournure!!
RENAISSANCE: Un hotel plutôt sympathique et tout près de l'aéroport de Londres mais qui signe évidemment notre loupé d'avion LONDRES-MOSCOU!!
Retournons dans le passé pour comprendre comment s’est arrivé.
Arrivé à 17h à l’aéroport (merci Papa Jean) pour un décollage à 19h30. Nous avons de la marge…pour le moment. Nous arrivons de façon insouciante à l’enregistrement. Et là tout commence. L’hôtesse ne comprend pas nos billets. Pour elle, le billet allée Londres-Moscou va avec le retour Pékin – Népal…Elle veut appeler l’immigration mais au bout d’un moment elle abandonne son excès de zèle et nous donne les billets.
Soulagé, nous nous dirigeons au point stratégique « Relay » pour un peu de lecture. Nous croiserons Didier Morville soit Joey Star. Il était mieux habillé avec ces dents en or !
Il ne reste plus qu’à embarquer. Nous contemplons plein d’attentes l’écran des avions pour voir la porte d’embarquement de notre vol et là surprise « Delay… ».
Et oui sur 15 avions dans la soirée seul le notre a eu 1H30 de retard!. Après une course effrénée à l'arrivée à Londres nous entendons: Too late, you have missed your flight... Quel bonheur!
Avant de passer une année dans des auberges de jeunesse, British Airways nous offre un bel hôtel ! On aurait préféré un vol pour Moscou !
Mais pour la compagnie impossible de retrouver nos billets informatiquement alors que nous les avons entres les mains ! Apparemment ils ont été échangés. Mais à qui? Pourquoi? Y’a une caméra cachée ?  Et bien nous n'en saurons pas plus sur la raison de cet incident. Finalement, le lendemain, après une arrivée à 5h du mat' nous pourrons embarquer à 8h50 !! PATIENCE…
1er jour, 1ère anecdote…ca n’a pas tardé…à l’inverse de notre avion. Que nous réserve la suite.

Vive l'aventure!!