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lundi 14 janvier 2013

AGRA-JAIPUR

Nous ne pouvions quitter l’Inde du nord sans aller admirer le TAJ MAHAL. Un endroit imaginé, vu des centaines de fois en photos et parfois rêver… Mais rien ne remplace de le voir en vrai. Il éblouit de sa blancheur qui reflète le soleil. Il est immense. Ces quatre faces totalement identiques rendent ce travail titanesque d’autant plus spectaculaire. Il est totalement en marbre blanc avec des dessins incrustés de fleur. Deux mosquées s’ajoutent à cet imposant monument. Pas de déception, nous marchons, admirons que dis-je, nous contemplons…
















Jaipur sera moins grandiose mais elle sera notre destination pour passer Noël. C’est une ville charmante mais immense que nous découvrons de long en large en auto-rickshaws.  L’époque des maharajas est encore une fois très présente entre les forts, les palaces… 



















Le « monkey temple » est moins impressionnant que celui de Katmandou mais les singes y sont plus dociles, ils viennent manger dans nos mains. C’est un jeu amusant de leur tendre des cacahuètes qu’ils viennent chercher sans hésiter. Avec toujours cette règle de la nature, le plus fort chasse les plus faibles. Après avoir été charmé par la ville, c'est à notre tour de charmer...les serpents. Ludo s'élance, le serpent se lève et s'approche...Heureusement le charmeur de serpent est là.

















Entre chaque découverte de la ville nous nous régalons avec la nourriture indienne. Nous restons prudents mais ne pouvons résister aux butter nan, tahli, poulet curry, dhal fry… Il s’agit de ne pas abuser des épices !!







Pour Noel nous n’avons pas trouvé de foie gras ni de vin moelleux mais nous sommes entourés de père-noël indiens. C’est quand même un chouette cadeau qui nous laissera de doux souvenirs. Nous trinquons donc à nous mais aussi à nos familles et amis. Nous sentons une petite nostalgie d’être loin des nôtres mais sourions à ce que nous vivons.

Notre court périple en Inde du Nord s’achève ici pour se diriger vers le Kerala où les plages, la chaleur et les cocotiers nous attendent !



mercredi 9 janvier 2013

DELHI


Ca y est nous sommes à Delhi parmi ces 16 millions d’habitants. Improbable, l’une des premières choses que nous faisons en arrivant  c’est de boire du Pastis  (à la tienne Michel ;-) Pour notre arrivée nocturne nous sommes loin de la foule à parler avec Virginie et Daniel en sirotant un verre.

Après un petit déjeuner agrémenté de bonnes tartines au Nutella nous partons pour la gare de Delhi afin de réserver nos billets de train pour le Rajasthan. Mais ici, ce n’est pas aussi simple que ça. Trouver le guichet du 1er étage ouvert aux étrangers est très compliqué. Nous ne le trouverons d’ailleurs pas.  Mais nous trouvons facilement  les rabatteurs qui expliquent que le guichet a brûlé ou a été déplacé. Ruse bien ficelée…  ils nous dirigent vers les rickshaw qui sont pour la seule et unique fois au prix indien et nous amènent au point d’information touristique. Sauf qu’évidemment cet endroit n’est qu’une imitation remplie de vendeurs  peu scrupuleux. 

Ils nous expliquent que tous les trains sont complets mais qu’ils peuvent nous vendre des places… à prix d’or. Le tour proposé comprend  une visite du Taj Mahal le vendredi alors qu’il est fermé pour le jour de prière des musulmans. Nous quittons sur les nerfs ce guet-apens.  

Afin de se détendre nous retrouvons Virginie Maël et Clément au fort rouge (Lal Qil'ah). Deux enfants blancs dont un avec les cheveux blonds à Delhi donnent l’impression d’être avec deux stars mondialement connu. Tout le monde veut les porter, les toucher, les prendre en photo…Nous avons eu nous aussi quelques moments de gloire éphémère. Nous visiterons également la grande mosquée (Jama Masjid) pouvant accueillir jusqu'à 25000 fidèles, le musée de Gandhi, Lodi Garden et Qutub Minar.



Comment décrire l’ambiance de Delhi ? A quasiment chaque feu de circulation des vendeurs sont là avec  de tout et n’importe quoi. Mais le plus dur ce sont les enfants exploités qui viennent  demander de l’argent ou vendre des bricoles. Ces enfants n’ont rien juste parce qu’ils sont nés intouchables. Nous préférons leur offrir quelques gâteaux qu’ils prennent avec envie et le sourire aux lèvres. Ces enfants chassés presque à coup de bâtons quand ils approchent trop les touristes. Un hindou nous dira même « moi je suis d’une certaine caste, je suis donc bon. Mais eux ils sont mauvais ». Le soir, sous les ponts, un feu brule pour réchauffer l’atmosphère des gens qui y dorment aux yeux de tous, et ils sont nombreux…

Les rues sont souvent bondées, les auto-rickshaw zigzaguent entre les voitures et les passants à coup de klaxonne. Des artisans, des vendeurs de vêtements ou de fruits, se partagent les rues. Les bonnes odeurs d’épices se mélangent parfois à d’autres dirons-nous plus piquantes… Les rues sont assez « propres » mais nous croisons fréquemment des déchèteries à ciel ouvert.  
















Nous avons aimé les beaux parcs remplis de palais où il fait bon de se balader. Nous avons croisés des personnes charmantes prêtent à nous aider mais globalement le rapport à l’argent reste trop présent et l’atmosphère oppressante nous a fatigué. Nous sommes usés de cet état d’esprit et après quasiment 3 mois de voyages nous voulons plus de détente.

Nous décidons rapidement de visiter uniquement Agra et Jaipur pour descendre dans le Kerala (sud ouest de l’Inde) où la vie parait-il est beaucoup plus paisible.

jeudi 3 janvier 2013

VALLEE DE KATMANDOU


Le voyage en bus de Pokhara à Katmandou est encore une fois une épreuve dont nous sommes heureux de sortir sans égratignure !  Rappelons que nous sommes en montagne… et bien doubler sans visibilité dans un virage au bord d’un ravin ne semble pas poser de problème.

Nous ramenons pleins de belles images de notre trek mais Hélène ramènera aussi une mauvaise bactérie. Nous passons un court séjour de 4 jours à l’hôpital de Katmandou puis une semaine de plus pour suivre l’évolution. Nous avons donc du temps et nous en profitons pour en découvrir plus. Patan et Bhaktapur réputés pour leur Dubar Square seront donc nos prochaines destinations.



Construits entre le 14 et le 16ème siècle, ces Dubar Square sont les anciennes places des palais royaux. Ce sont uniquement des zones piétonnes. Nous sommes donc tranquilles à flâner entre les temples, les pagodes… A travers ce décor et cette architecture, nous sommes transportés dans le Népal d’antan. Même encore aujourd’hui les fontaines publiques sont les lieux de rassemblement où la population y descend pour se laver ou remplir leurs jars d’eau. Cette eau vient directement de la montagne mais n’allez pas croire qu’elle est pure !

A travers ces visites nous en apprenons beaucoup sur la religion hindouiste et c’est à Pashupatinath que nous découvrons leur conception de la mort.



Dès notre arrivée les buchers s’alignent de l’autre côté de la rivière. L’endroit est sacré mais les détritus jonchent la rivière. Un cercueil en bois en plein milieu rappel que cet endroit célèbre la mort.
Pashupatinath est un lieu sacré du Népal pour les hindouistes. Cet endroit leur est en grande partie réservé. L’entrée dans les temples nous est interdite. La rivière qui y coule se jette dans le Gange ce qui donne son côté sacré. Nous y découvrons les cérémonies de crémation.





Le défunt doit être brûlé dans les 24h qui suivent son décès pour être réincarné. Enveloppé dans un linceul blanc et un sari de couleur le corps est d’abord purifié par l’eau de la rivière. Les vêtements sont retirés puis jetés à l’eau. Le corps est enduit de beurre pour être brûlé. La famille effectue ensuite certains rituels  (bains purificateurs,…) et les cendres sont laissées à la rivière.

Plus la famille paye chère plus la crémation se déroule près du temple. Cette cérémonie publique peut être très vite déroutante à nos yeux. C’est une ambiance très particulière où les cérémonies s’enchaînent, où les enfants jouent juste à côté, où les touristes ne savent pas trop où se positionner  et où les cendres s’envolent et retombent sur nous.

Nous passons les derniers jours à Katmandou dans un hôtel au calme avec petit déjeuner au soleil. Nous y rencontrons Daniel   qui nous invite à séjourner chez lui à Delhi avec sa femme Virginie et leurs deux enfants Maël et Clément.  Pour l’anecdote ils ont vécu au sel de Bretagne : clin d’œil à la famille Marchand !!

Espérons  qu’une autre bactérie ne s’invite pas pour la suite de notre voyage. CAP sur L’INDE !




dimanche 23 décembre 2012

TREK POON HILL-POKHARA


Il nous fallait en allant au Népal découvrir d’un peu plus près les montagnes Himalayennes. Nous avons choisit un petit trek de 5 jours destination le POON HILL.

Dès notre point de départ le décor commence à nous émerveiller. Le premier jour c’est « relax » comme nous explique notre guide.  Sur la route des randonnées une multitude d’hôtels se succèdent offrant aux trekkeurs un repas chaud et un lit pour reprendre des forces.

Ce premier soir c’est musique et danse avec les guides et quelques touristes. C’est de nouveau l’occasion d’entendre les rythmes et les voix  Népalaises. Les autres nuits nous ferons moins les malins et irons nous coucher plus tôt !

Les nuits sont fraîches mais le soleil nous réchauffe gentiment toute la journée. Elles commencent généralement à 7h30 avec un bon petit déjeuner afin d’affronter la marche. Nous partageons les chemins avec les buffles, mules et chevaux. 


La phrase « chargé comme une mule » prend ici tout son sens. Elles transportent les provisions de nourriture pour tous ces trekkeurs affamés. Mais les plus impressionnants pour nous sont les porteurs. Sur leurs dos jusqu’à parfois deux sacs de randonneurs ou des provisions en énorme quantité. Nous nous sentons bien faible d’avoir du mal avec nos petits sacs…  

Pour être honnête les deuxième et troisième jours sont un peu plus difficiles ! Nous montons et descendons des milliers de marches par jour ce qui entrainent des courbatures pour les jours à venir.
C’est vers 5h du mat’ que nous partons découvrir le spectacle du Poon Hill à 3200m d’altitude. Les trekkeurs se sont donnés rendez-vous dans la fraicheur matinale pour le lever du soleil. Une heure de marche avec les lampes torches pour éclairer le chemin. C’est un réveil plutôt brutal pour notre corps mais la ligne d’horizon orangée tranchant avec la nuit et ces étoiles fait oublier le manque de souffle.
Nous sommes aux premières loges pour contempler ce que la nature peut offrir sans rien demander en retour. Nous contemplons donc, mal réveillés, mais avec le sentiment d’être chanceux et d’avoir eu raison de faire cette randonnée. L’horizon se rougit petite à petit jusqu’à ce que le soleil illumine l’ensemble des montagnes. Ca donne envie d’applaudir…


Durant ces cinq jours nous traversons des petits villages, admirons la géométrie des rizières, dressons l’oreille pour entendre le bruit des cascades, observons les singes sautant dans les arbres avoisinant et contemplons les jeux de couleurs que nous offrent le soleil et les montagnes.






La descente se montre rude pour les genoux et les bâtons ne sont pas de trop. Nous avons rencontré beaucoup de trekkeurs et quasi tout le monde à la même sensation. Heureux d’avoir fait la randonnée mais aussi très content que cela se termine !

Le retour à Pokhara sera notre temps de repos. Petit massage ayurvédique tant imaginé pendant le trek : un vrai régal sauf pour les mollets encore en colère après ces cinq jours !

Un rêve de gamin : voler dans les airs ! En prenant notre courage à deux mains nous nous lançons dans l’exercice du parapente. Quelques explications en anglais avec la principale « run and don’t stop » afin d’éviter de transformer notre vol en chute ! La pression monte quand il faut attendre un vent assez fort pour partir. Le top est donné « run », on prend nos jambes à notre cou et c’est le grand saut ! Le sol se dérobe et le rêve prend forme. Une vue imprenable sur le lac, quelques frayeurs lors de virages. Ca y est on l’a fait !

samedi 15 décembre 2012

CHITWAN (parc national)


Des maisons de terre, des bananiers, des éléphants sur la route, la jungle et la rivière offrent un nouveau décor. Loin des tumultes de Katmandou, les motos sont remplacées par des calèches : Nous sommes à Chitwan.

















Une marche dans le village avec ce doux soleil fait apprécier le rythme d’une découverte tranquille.
De la musique parvient à nos oreilles et nous entraine jusqu’à une cérémonie. Une troupe de musiciens népalais donne le rythme aux invités qui dansent volontiers pour célébrer ce mariage. Une invitation nous permet de partager ce moment. Le tikka rouge sur le front, nous pouvons prendre part. Pour nous donner le temps d’apprécier, une assiette nous est tendue et nous nous dirigeons près du lieu de danse. Beaucoup de sourires, de « Namasté » et pour finir une invitation à danser que nous acceptons avec plaisir. Nous sommes loin d’avoir autant qu’eux  le rythme dans la peau mais c’est un vrai moment de partage.






Au petit matin, la rivière est encore dans la brume et le soleil orangé se lève doucement. Une atmosphère difficile à décrire mais tellement apaisante.
Bercés par le courant, notre barque glisse sans bruit au travers de la jungle. Seul le bruit des oiseaux accompagne cette descente hors du temps.





C’est à dos d’éléphants que l’on s’enfonce plus profondément dans cette jungle à la recherche d’animaux sauvages. C’est un jeu prenant de les chercher même si peu d’entres eux se laissent apercevoir. Cerfs, rhinos et paons mais pas de tigres LC’est dans un centre de protection des animaux qu’un bébé rhino se laisse approcher de près J


Chitwan fut notre premier pas dans de la nature népalaise, avant le grand saut vers les montagnes Himalayennes…

vendredi 14 décembre 2012

KATMANDOU


L’arrivée se fait de nuit. Notre taxi aurait pu se transformer en 4x4 tellement nous sommes secoués. Ce ne sont plus des nids de poules mais bien des nids d’autruches ! Avons-nous choisit un hôtel hors de la ville ? Le doute s’installe lors de ce trajet quasi dans le noir, sans feux de circulation.

Nous sommes réveillés de bonne heure par le soleil et les bruits environnants. Ca grouille dehors !  Nous sommes bien au cœur de Katmandou dans le quartier du Thamel.

La poussière se mêle aux bruits des motos, les piétons tentent de s’imposer face à une circulation anarchique. Mais tout le monde semble trouver sa place dans ce capharnaüm grandeur nature. Nous sommes plus étonnés qu’effrayés. Rapidement la gentillesse et les sourires des népalais donnent une teinte chaleureuse à nos balades. 

Un marché immense se dresse devant nous et défile dans les ruelles colorés par des textiles en tout genre. Ces ruelles étroites et bondées de monde cachent souvent des temples bouddhistes et hindouistes ornés de colliers d’œillets d’Inde.

















Sur le chemin du « Monkey Temple » les ordures jonchent la rivière comme si elles faisaient parties du décor. Une vache sans vie y gît aussi. Une chose est sûre, nous sommes loin de l’élaboration d’un éco quartier ! Ce temple  nous fait approcher de près des centaines de singes en liberté. Prudence lorsque qu’ils se mettent à crier et à sauter partout. Hélène devra vaincre ses peurs pour poursuivre la visite ! C’est tout en haut que nous contemplons un beau coucher de soleil et une vue panoramique sur Katmandou.




















Pour notre grand bonheur les népalais sont de bons cuisiniers. Quelques plats typiques : Dal bhat : soupe de lentilles, riz et petits légumes et les momos : des sortes de raviolis à la viande ou aux légumes. Mais nous nous régalons aussi entre les plats indiens, les lassis, les pâtes…

Katmandou l’une des villes des « 3 K » a du bien changer depuis les années soixante. Des centaines d’agences de tourismes ont poussé telles des « champignons » mais le charme opère. C’est un 1er contact avec le Népal qui nous laisse « planer » sur le reste de notre voyage. 

jeudi 6 décembre 2012

XI'AN


Xi’an ville connue principalement pour ses milliers soldats de terre cuite découverts en 1974. Ces soldats dateraient de 210 avant JC et auraient été construites pour le premier empereur de Chine. Un vrai travail de titan lorsqu’on s’aperçoit que chaque soldat est différent. 


Le travail de reconstruction est également très délicat et demande probablement une patience infinie : les soldats sont retrouvés en morceaux et recollés pièce par pièce pour être replacés à leur supposée place d’origine. Plus de 40 ans de recherche et le travail est loin d’être terminé !  Ce lieu donne un aperçu de la mégalomanie de cet empereur, c’est immense.

Les derniers jours à Xi’an ont surtout été des jours de repos, balades dans les hutongs, les petits marchés environnants et visites de temples.



Nous partons content de ce petit passage en Chine et filons vers le Népal où un séjour plus nature nous attend…