Le voyage en bus de Pokhara à Katmandou est encore une fois
une épreuve dont nous sommes heureux de sortir sans égratignure ! Rappelons que nous sommes en montagne… et
bien doubler sans visibilité dans un virage au bord d’un ravin ne semble pas
poser de problème.
Nous ramenons pleins
de belles images de notre trek mais Hélène ramènera aussi une mauvaise
bactérie. Nous passons un court séjour de 4 jours à l’hôpital de Katmandou puis
une semaine de plus pour suivre l’évolution. Nous avons donc du temps et nous
en profitons pour en découvrir plus. Patan et Bhaktapur réputés pour leur Dubar
Square seront donc nos prochaines destinations.
Construits entre le 14 et le 16ème siècle, ces
Dubar Square sont les anciennes places des palais royaux. Ce sont uniquement
des zones piétonnes. Nous sommes donc tranquilles à flâner entre les temples,
les pagodes… A travers ce décor et cette architecture, nous sommes transportés
dans le Népal d’antan. Même encore aujourd’hui les fontaines publiques sont les
lieux de rassemblement où la population y descend pour se laver ou remplir
leurs jars d’eau. Cette eau vient directement de la montagne mais n’allez pas
croire qu’elle est pure !
A travers ces visites nous en apprenons beaucoup sur la
religion hindouiste et c’est à Pashupatinath que nous découvrons leur conception
de la mort.
Dès notre arrivée les buchers s’alignent de l’autre côté de la rivière. L’endroit est sacré mais les détritus jonchent la rivière. Un cercueil en bois en plein milieu rappel que cet endroit célèbre la mort.
Pashupatinath est un lieu sacré du Népal pour les
hindouistes. Cet endroit leur est en grande partie réservé. L’entrée dans les
temples nous est interdite. La rivière qui y coule se jette dans le Gange ce
qui donne son côté sacré. Nous y découvrons les cérémonies de crémation.
Le défunt doit être brûlé dans les 24h qui suivent son décès
pour être réincarné. Enveloppé dans un linceul blanc et un sari de couleur le corps est
d’abord purifié par l’eau de la rivière. Les vêtements sont retirés puis jetés
à l’eau. Le corps est enduit de beurre pour être brûlé. La famille effectue
ensuite certains rituels (bains purificateurs,…)
et les cendres sont laissées à la rivière.
Plus la famille paye chère plus la crémation se déroule près
du temple. Cette cérémonie publique peut être très vite déroutante à nos yeux. C’est
une ambiance très particulière où les cérémonies s’enchaînent, où les enfants
jouent juste à côté, où les touristes ne savent pas trop où se positionner et où les cendres s’envolent et retombent sur
nous.
Nous passons les derniers jours à Katmandou dans un hôtel au
calme avec petit déjeuner au soleil. Nous y rencontrons Daniel qui
nous invite à séjourner chez lui à Delhi avec sa femme Virginie et leurs deux
enfants Maël et Clément. Pour l’anecdote
ils ont vécu au sel de Bretagne : clin d’œil à la famille Marchand !!
Espérons qu’une autre bactérie ne s’invite pas pour la suite de notre voyage. CAP sur L’INDE !
Au sel de bretagne... c'est là qu'on se rend compte que le monde est tout petit en fait ! J'espère qu'Hélène va mieux ! Gros bisous à vous !
RépondreSupprimerAh le voyage en bus Pokhara - Kathmandu, un grand moment !!!! 8h de tape-cul en fermant les yeux qd papa double !!!!
RépondreSupprimerJ'espère qu'Hélène va mieux et que vous avez quand même pu en profiter et passer dignement votre passage à la nouvelle année au bout du monde ! enfin, avec le calendrier au Népal qui diffère du nôtre, peut-être n'y avait-il rien ?
Et pour Pashu, en effet cette ville laisse un goût étrange, la culture hindouiste lui donne une ambiance tout autre que dans le reste du Népal !
Profitez bien de la suite !
Take care
Quelle belle aventure ! Que de souvenirs que vous aurez en vous toute votre vie ! Profitez à fond de ces paysages et expériences que vous ne retrouverez pas de sitôt. Bonne et heureuse année et surtout bonne santé à Hélène. Vivez ce super périple à fond. Dieu que le monde est petit pour y rencontrer des gens du Sel de Bretagne ! Affectueusement !
RépondreSupprimerBises à vous deux de nous deux.