Menu

lundi 26 novembre 2012

PEKIN


Nouvelle destination, nouveaux horizons, nouvelle culture, nous voici en Chine…

Mais à peine arrivés que déjà bloqués ! Nous y avons pourtant cru, mais sur la route pour Pékin demi-tour du bus pour cause de tempête de neige  et retour à la case départ… 3 jours d’attente à la ville frontière d’Erlian en Chine. Ca va on a 1 an de vacances !

Arrivés à Pékin, nous séjournons dans une auberge située dans un Hutong. Nous sommes donc entourés de petites maisons de briques grises, de rues  étroites, de petits commerçants, de vieux vélos à remorque, de joueurs de Majhong... Nous découvrons le Pékin d’antan contrastant avec les grands centres commerciaux, boutiques de luxes et  écrans géants à seulement 5 minutes à pied.

Les premiers jours s’enchainent rapidement.  Baskets aux pieds et appareil photos prêt à dégainer, les sites défilent comme une envie de tout voir : La cité interdite, la place Tiananmen, le temple du ciel… 




Nos longues marches quotidiennes nous ont convaincus de louer un vélo pour rejoindre le palais d’été. Mauvaise estimation, Pékin est plus grand que prévu : 4h30 de vélo aller-retour nous attendent ! (et de belles courbatures le lendemain !). Mais ici une voie entière nous est réservée, voie que nous partageons avec les tuc-tuc et scooters électriques. Pas de bruit de pétrolettes ou autres engins hérissants, tous les 2 roues sont électriques. Mais ils se rattrapent sur le klaxon. Le tuc-tuc devient tut-tut !!!!




La ville à beau être grande les policiers et les gardes militaires sont nombreux. Pour les chinois les contrôles de papiers et les fouilles sont constants. Nous échappons à cela mais à l’auberge pour avoir internet limité, le passeport est obligatoire. Et oui, pas de blog (ce qui explique sa non mise à jour) ainsi que de multiples pages web inaccessibles. Côtés dérangeants pour nous peu habitués à cette atmosphère. Notons aussi que Mao est encore très vénéré. A l’entrée de la cité interdite, pas de portraits des anciennes dynasties mais bien celui de l’ancien chef d’état. Nombre d’objets touristiques ou de décoration sont à son effigie.

Ce que nous aimons particulièrement c’est se perdre dans les rues histoire de se faire surprendre… Bingo ! Musique à fond, les femmes d’environs 50-60 ans se rassemblent pour une danse tonique quotidienne dans les parcs ou les rues de la ville. Elles ont la pêche et la souplesse !
Pour ceux ou celles qui n’ont pas le rythme dans la peau, les jeux pour enfants sont remplacés par des espaces de remise en forme (pédalo, steppeurs…). Le culte du « bien-être psycho-corporel » n’est donc pas un mythe (allez un peu de psychomot’) …

Après les découvertes musicales et artistiques passons à la découverte culinaire : Une entrée par une grande porte, des lanternes rouges tout le long, les fumées des plats en préparation, des senteurs plus ou moins appétissantes, des couleurs et encore des couleurs font le charme du marché de nuit. Nous y flânons puis nous nous laissons tenter avec ou sans succès à quelques stands de nourritures. Pour les plus curieux il y a des brochettes d’insectes vivants…Pour nous ca sera pour plus tard !




Nous avons mis du temps à apprécier la nourriture chinoise. Les plats en sauce sucré, les œufs à toutes les sauces… ont presque eu raison de notre envie de découverte. Mais ne baissant pas les bras nous avons fini par trouver notre bonheur dans des « cantines » chinoises où riz sauté, porc pané et crevettes nous ont régalés.




Nous ne pouvions quitter les alentours de Pékin sans aller voir la fameuse, la combative et grandiose Muraille de Chine ! Nous choisissons Mutianyu. Quelque peu  excité à l’idée de gravir ses marches posées il y a plus de 2000 ans, nous nous essoufflons finalement en 5 minutes ! Les montées sont rudes et la hauteur des marches irrégulières mais le décor est grandiose. La muraille serpente sans fin sur la montagne qui a revêtu son habit d’automne. Beau spectacle que ce « Great Wall » si convoité. Pour récompenser nos petites jambes courbaturées  la descente se fera en toboggan sur une luge à frein. Oui un peu étrange mais bien amusant !






Après une semaine bien chargée nous partons pour Xi’an et ses soldats de terre cuite.

dimanche 25 novembre 2012

KARAKOROUM


Karakorum est l’ancienne capitale Mongole, située à environ 350km d’Oulan Bator. Pour autant il ne faut pas croire que c’est une grande ville. C’est un village d’environ 8 000 habitants où il n’y a quasiment que des petites maisons en bois et quelques yourtes (ou « ger » en mongole).



Nous avons séjourné dans une yourte tenue par une famille à l’extrémité du village. Nous avons ainsi vue sur la steppe. C’est  vraiment agréable de se sentir quasi seul au monde (si on omet  les 8 000 habitants du village juste derrière nous !...). Le confort essentiel de la yourte est là. Trois lits, une table basse pour manger et l’inévitable poêle avec sa caisse de bois.






L’autre yourte est réservée à la famille où vivent le grand père, la maman (enceinte), ses  deux petites filles et son jeune garçon d’environ 12 ans. Ce dernier s’occupe de tout, coupe du bois, amène les plats, allume le feu le matin… et pour son âge son anglais est impressionnant.

Dans ce village, nous découvrons le monastère Erdene Zuu. Nous y sommes allés avec un magnifique ciel bleu et une température plus que clémente ! Nous pouvons juste porter le tee-shirt manche longue ! Ca fait longtemps. De loin nous ne voyons que ses grands remparts blancs qui le protègent du monde extérieur. Une fois entrée, nous découvrons les multiples édifices construits à différentes périodes dont certains sont encore utilisés par les moines. Le calme bouddhiste se fait sentir à chaque pas.


Après un bon repas (avec écoute de karaoké mongol, le sport quasi national !), des jeunes nous invitent à jouer au basket. Nous jouons sur un terrain de terre avec un arceau rouillé d’une hauteur d’environ 2m. Mais le plaisir est là. Hélène se rappelle sa jeunesse de basketteuse. Nous sortirons donc invaincu après deux matchs.

Le soir venu, une tempête de neige commence à pointer le bout de son nez et s’installe durablement jusqu’au matin. La nuit fut très froide malgré le feu que nous avons essayés d’alimenter le plus longtemps possible. Une yourte sans feu au 1er novembre, nous vous assurons qu’il y fait très froid.
Au réveil la surprise est de taille. La neige à recouvert les étendues arides. Finis la terre et les touffes d’herbes jaunes, nous ne voyons plus que du blanc et nous ne retrouvons plus notre chaleur de la veille. Le froid s’immisce en nous avec une facilité déconcertante. Il ne comprend pas les vertus chauffantes de nos cagoule, bonnet, gants, vêtements techniques...Notre balade à cheval est annulée:(










Le trajet de retour en bus pour Oulan Bator fût difficile. Nous ne savons pas quel problème mécanique il y avait mais au bout  de 3h, le chauffeur jette l’éponge et appelle des mini bus en secours...Nous sommes 14 dans le notre, on vous laisse imaginer la place que nous avons pour environ 8 heures de trajet !

Mais, à l’arrivée, le plaisir immense d’une douche chaude (pas de douche dans la yourte…) n’est que décuplé. La nuit bien au chaud dans un canapé convertible est elle aussi plus que luxueuse à nos yeux.

Au lac Baïkal nous nous demandions quel spectacle cela devait être en plein hiver. Maintenant nous nous demandons surtout quel froid cela doit être. Nous commençons à prendre conscience qu’il est temps pour nous de retrouver des températures plus clémentes ! Une chose est sûr, la Mongolie en début d’hiver, soyez équipés !

samedi 24 novembre 2012

PARC NATIONAL DE TERELJ


L’envie de découvrir la nature environnante se fait sentir. Nous décidons de partir au parc national de Terelj. Il se situe à seulement 80 kms d’Oulan Bator mais d’après les oui dires, cet endroit suffit à se ressourcer!

Notre point de repère pour passer la nuit : un rocher en forme de tortue où doit se trouver un village de yourtes. C’est ici que nous rencontrons Charles et Adeline. La nuit tombe, notre mongole laisse à désirer mais nous trouvons assez facilement un endroit où dormir. Le langage des signes restent universel ! Nous découvrons ce dont nous avions tant entendu parler : les yourtes de Mongolie … Nous nous y sentons tout de suite bien. Le feu de notre petit poêle réchauffe rapidement la yourte qui devient très vite un endroit douillet et plutôt confortable…  

















Après une petite collation, nous commençons à rejoindre Morphée. Etonnement, il n’est que 20h30 !
Le froid fait tout de même son apparition au petit matin lorsque le feu s’est éteint, mais prévoyant nous avions installé bonnet, chaussettes, duvets, voire écharpe tout près de nous pour pallier à ce petit désagrément !

De pied ferme car bien reposé, nous partons découvrir un monastère perché en haut des collines… Une belle marche nous fait découvrir le décore qui nous entoure et le calme retrouver de cette belle nature nous fait apprécier ce moment. Avant  d’arriver au monastère nous nous essoufflons sur une petite centaine de marches et  découvrons un précepte bouddhiste à chacune d’entres-elles. Après la traversée d’un pont en bois suspendu (un peu à la Indiana Jones) nous y sommes. Un lieu paisible dédier à ce jour à la méditation où nous prenons le temps de nous imprégner de cette atmosphère.




Nous découvrons également les joies de la nourriture mongole : le mouton fait son entrée mais c’est le début de l’aventure et nous mangeons avec envie !
Dans l’après-midi nous rejoignons  le village de Terelj pour y passer la nuit. Une marche de 2h30 sera l’occasion d’en découvrir encore plus sur ce beau décor.


Trouver notre petit nid douillet pour la nuit a été plus difficile (nous sommes hors saison touristique), il a fallut un peu de patience. Nous sommes hébergés dans une maisonnette chez une charmante dame. Nous passons la soirée à essayer de se faire comprendre à l’aide de nos petits dicos. Le thé salé au lait fait aussi son apparition, nous en sommes pour le coup un peu moins friands ! Le  sol de la maison se transforme en un grand lit plutôt confortable. Emmitouflée dans nos duvets, elle apprécie de nous faire découvrir quelques émissions mongoles avant de s’endormir.


Un très beau paysage, une  chouette rencontre et des moments chaleureux, nous ont ravis pour cette première visite hors de la grande ville…




dimanche 4 novembre 2012

OULAN BATOR


Notre arrivée en Mongolie se fait en bus. Après environ 13h de route, une roue crevée, nous voilà à Oulan Bator capitale de la Mongolie. Nous avions entendu dire que c’est la ville la plus froide du monde, une des plus polluées, une ville moche. Alors dans l’ordre :

Froide ? Nous avons eu sans doute de la chance car en journée nous avons eu des températures jusqu’à 13 degrés (mine de rien c’est beaucoup pour nous !!!) avec beau ciel bleu. Mais vers la fin de notre séjour, elle nous a montré son vrai côté !! Et oui c’est plus que froid !

 Polluée ? C’est peu dire ! Il y a constamment un halo de pollution et de poussière. Parfois, ils font brûler de l’herbes, des déchets en plein de cœur de ville ce qui s’ajoute à la pollution des gros 4X4 !! Le masque anti-pollution serait de rigueur !

 Moche ? Oulan Bator serait un assez bon synonyme ! Elle est en travaux dans tous les sens, des immeubles délabrés mêlés à des tours qui auraient leur place au panthéon de la Défense ! Les trottoirs sont des chemins de terre semés d’embuches ou des pavés avec parfois de bons trous...Bref on ne marche pas en sifflotant et regardant le ciel !

En arrivant en Mongolie nous pensions être dans un endroit calme, zen, de respect…Bref une ville bouddhiste comme dans nos rêves ! Ce n’est pas pour cette fois. Le plus marquant est la conduite en voiture. Une seule règle : piéton gare à tes fesses j’ai tout le temps la priorité sur toi ! Le feu à beau être au vert pour les piétons, une voiture passera quand même avec comme seul attention pour toi un bon coup de klaxonne. Ah Oulan Bator et le klaxon ! Un vrai concerto qui se répend dans une harmonie certaine, mais hélas nous ne la comprenons pas.

Les mongoles ont l’air d’avoir un bon penchant pour l’alcool. La vodka « Chinggis » semble être une boisson forte appréciée.


Nous avons quand même profité de côtés agréables de cette ville. Un spectacle de danses et de chants mongols. Des chants impressionnants où juste un déplacement de la lèvre donne un son à l’opposé, des douces mélodies de Morin khuur (instrument à deux cordes mongol) et tout ça dans un décor haut en couleur.

La grande place Suhbaatar présente sa statue du chef Gengis Khan assis sur son trône. Gengis Khan est un chef du XIIIème siècle vénéré par les Mongols. Ils sont très fiers de l’empire immense qu’il a pu construire.



Un cours de yoga à 9h30 d’une durée deux heures qui donnera des courbatures pour toute la journée.

Un sauna nudiste, bain chaud, bain glacé, gommage de peau (enfin ça pour Hélène. Ludo es un hombre !!).

Le marché noir, c’est comme les puces de Paris. Nous y avons acheté nos chaussettes en Yak made in Mongolia ! Avec ça le froid ne gagne pas nos petits petons ! C’est un endroit assez grand, les allées sont étroites pour entasser un maximum (ils sont fort dans ce domaine) mais cela fait une ballade agréable.

Et bien sûr un petit tour au musée national Mongol afin de nous imprégner de l’histoire de ce pays !!! (ouf… traduction en Anglais !) Et bien d’autres choses…

Nous avons séjourné avec Solène et Adriano dans leur appartement. Quel bonheur se fût de pouvoir se reposer plusieurs jours sans faire grand-chose. Nous avons réveillés notre tradition de l’apéro avec vin ou bière, pâté ou sorte de saucisson. Ca fait du bien d’être chez soi ! 

Ce qui nous restera d’Oulan Bator c’est, certes,  beaucoup de poussières mais aussi le plaisir retrouver de la pause.